Maladies et ravageurs

Pyrale du buis : 5 idées pour la combattre efficacement !

La pyrale du buis est une chenille multicolore originaire d’Asie (verte, jaune et noire) qui, dès le début du printemps s’alimente des feuilles du buis et de son écorce. L’insecte, comme d’autres ravageurs, provoque des dégâts considérables dans les buis de nos jardins. Le buis commence à jaunir, puis il se recouvre de fils blanc et se dessèche. Défolié, le buis devient victime d’autres parasites.

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1. S’allier avec les petits oiseaux

Les moineaux, mésanges et merles sont friands des chenilles. Vous pouvez les attirer dans votre jardin en installant des abris. Les mésanges apprécient des nichoirs à base de mousse. À noter également que le papillon de la pyrale est dévoré par les chauves-souris.

2. Adopter une solution écologique : le savon noir

L’insecte ne résiste pas au savoir noir. Il convient de préparer une solution en diluant un volume de savon noir dans dix volumes d’eau puis de la pulvériser sur le buisson en prenant soin d’imbiber le dessus et le dessous des feuilles, ainsi que le cœur du buisson. Le purin d’orties peut également venir à bout de la pyrale.

3. L’efficacité de la terre de diatomée

La terre de diatomée grise est efficace pour éliminer la pyrale. Elle doit être saupoudrée en abondance sur le buisson. L’insecte, en croquant les feuilles, détruit son système digestif. Par ailleurs, la terre renforce l’écorce du buis.

4. Les ramasser à main nue

Les plus persévérants peuvent se débarrasser de la pyrale a mains nues, une par une. Le contact avec l’insecte est indolore. Cette méthode ne garantit pas une élimination radicale et ne peut être menée qu’à petite échelle. Si le buis est de grande taille, il convient de le secouer vigoureusement afin de faire tomber les pyrales. Un bon coup de jet d’eau produit le même effet.

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5. Le bacille de Thuringe

Les plus scientifiques utilisent le Bacillus thuringiensis. Cette molécule sans danger pour l’environnement est préconisée pour les jardins biologiques. Cette bactérie produit une toxine qui est radicale contre les chenilles. Le traitement, à base d’une pulvérisation soignée, doit être renouvelé toutes les deux semaines. 

Si le traitement est effectué trop tard, alors vous devrez couper votre buis et le remplacer par une autre plante telle que le chèvrefeuille, du fusain du Japon, du houx crénelé ou du faux-buis qui sont des plantes au feuillage assez proche dont la résistance est supérieure à celle du buis.

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